Pourquoi devrais-je assurer mon prêt hypothécaire ?

Pourquoi devrais-je assurer mon prêt hypothécaire ?

L’Institut de la statistique du Québec évalue que 90% des Québécois ont contracté une hypothèque lors de l’achat de leur maison en 2016. Ceux-ci ont payé 29% du prix de leur résidence initialement, apportant la dette moyenne d’un nouveau propriétaire à 130 000$. En se rapprochant de la métropole, le prix moyen des propriétés augmente à 368 000$ pour une maison unifamiliale et à 288 000$ pour un condo, selon les données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement en 2017.

L’endettement hypothécaire des Québécois est à son apogée en raison des taux d’intérêt constamment élevés et à l’agitation des marchés immobiliers. En effet, même si 50% des propriétaires remboursent leur dette dans les 15 à 20 années suivant leur emprunt, un ménage sur six prend plutôt 30 ans pour y parvenir. Ainsi, près du quart des propriétaires arrive à la retraite en ayant toujours une hypothèque à rembourser, d’où l’importance d’une assurance prêt. Protéger la valeur d’un passif est tout aussi important que de protéger la valeur de sa voiture, de son bateau ou de sa vie.

Après 65 ans, les risques d’accident grave ou de maladie mortelle sont 90% plus élevés. Assurer son prêt hypothécaire est essentiel pour protéger ses proches. Une telle assurance procure une tranquillité d’esprit, puisqu’en cas de décès, l’assureur privé verse directement la balance à payer à l’institution financière. Ainsi, la succession n’a pas à se soucier de perdre la propriété en plus de vivre son deuil.

Par ailleurs, en cas d’invalidité, ce type d’assurance couvre la portion des versements étant assurée. Ainsi, une personne en arrêt de travail voit ses dépenses diminuer et peut se concentrer sur sa convalescence. Considérant que l’espérance de vie augmente, les risques d’être victime d’une maladie grave augmentent parallèlement. Tous connaissent quelqu’un « à qui c’est arrivé ». À ce jour, le cancer frappe deux Canadiens sur cinq au cours de leur vie. Parmi ceux-ci, environ six sur dix survivront au moins cinq ans suivant le diagnostic. Ce nombre s’élève à 75% chez les personnes atteintes d’un ACV. Ne pas avoir à se soucier de rembourser son prêt hypothécaire durant cette période est primordial. De plus, l’assuré est libre de changer d’emploi sans que sa protection ne soit affectée. Finalement, pour garantir un héritage optimal à ses proches et s’assurer une fin de vie dans la dignité, pensez assurer votre prêt hypothécaire.